En 2019, la région a généré plus de 66, 856, 000 dollars d’exportations d’ananas frais, essentiellement vers l’Union européenne. Au cours de la dernière décennie, la production d’ananas a considérablement augmenté, passant de 2, 438, 717 tonnes en 2010 à 2, 950, 214 tonnes, ce qui a conduit également à un taux d’exportation plus élevé, notamment vers l’Union européenne (FAOSTAT, 2020).
En 10 ans, la production d’ananas a augmenté de plus de 55, 000 tonnes. La mise à niveau de la chaîne de valeur de l’ananas dans la région permettra d’accroître la contribution du secteur agricole dans de nombreux pays tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria et le Togo.
Togo
Le Togo est l’un des pays a la plus large densité de population d’Afrique. L’économie togolaise repose essentiellement sur l’agriculture, qui représente 40% du PIB et n’a cessé de croître au fil des ans. Les deux tiers de population, qui travaillent principalement sur des petites exploitations tirent leur subsistance de l’agriculture et de l’élevage.
Le projet visera la transformation de l’ananas en tant que chaîne de valeur, ce qui présente des opportunités de production et d’exportations de jus d’ananas biologique (un peu plus de 6 000 tonnes/an), d’ananas séché biologique (quelque 12 000 tonnes/an) et de création de quelque 1 000 emplois.
Ainsi, l’objectif consiste à tirer parti des opportunités de création de valeur et de migrer vers des nouvelles activités de niveau supérieur le long de la chaîne de valeur. Cela générera une opportunité de croissance pour les MPME, les femmes, les jeunes et les autres acteurs de l’industrie alimentaire et de la transformation.
Guinée Conakry
La Guinée était l’un des principaux pays producteurs d’ananas au monde, représentant un volume d’exportation mondial important, dans les années 60, avant de décliner rapidement pour n’exporter pratiquement plus rien dans les années 2000. La filière dispose d’un grand potentiel en raison de la forte demande d’ananas sur les marchés internationaux et régionaux.
Les agriculteurs guinéens pratiquent essentiellement une agriculture de subsistance, en cultivant des petites parcelles pour se nourrir ainsi que leurs familles.
La relance de la filière ananas requiert une approche systémique, outre un environnement favorable renforcé, des prélèvements garantis et une formation adéquate qui soutiennent la productivité des producteurs d’ananas et l’amélioration de la chaîne de valeur.
Le projet vise à tirer parti des opportunités de création valeur et à migrer vers des nouvelles activités de niveau supérieur le long de la chaîne de valeur.